Pourquoi Démocratie Vivante ? - Démocratie Vivante
Démocratie Vivante est un think tank de gauche oeuvrant pour que le quinquennat d’Emmanuel Macron contribue au progrès social
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Pourquoi Démocratie Vivante ?

Pourquoi Démocratie Vivante ?

Nous avons créé cette association avant l’été avec Jacky Bontems, Philippe-Michel Thibault et Rodrigue Tchouale.

Nous l’avons fait à la demande de nombre d’entre vous qui exprimaient le besoin de construire un lieu où on puisse travailler sur le devenir de notre pays, où on puisse faire de la politique au sens noble du terme, c’est-à-dire travailler sur les questions de fond.

Nous avons donc lancé ce think tank, intitulé Démocratie Vivante car le principal défi que doit relever notre pays est de redonner vie à notre démocratie, c’est-à-dire de faire en sorte que tous nos citoyens se sentent impliqués dans la vie démocratique de tous les jours.

Une bonne partie des Françaises et des Français se sentent en effet exclus de la vie du pays. Ils ont l’impression que le monde politique constitue une caste qui monopolise à la fois le pouvoir et le débat. Le rejet de la classe politique est très fort dans le pays ainsi que le sentiment d’une vie démocratique à deux vitesses. La fracture sociale et territoriale est très importante. L’élection présidentielle l’a montré et les déboires actuels du Front national ne doivent pas faire oublier les scores de Marine Le Pen au premier et second tour.

La force d’Emmanuel Macron a été de comprendre cette situation et d’offrir une alternative à ceux qui voulaient à la fois changer de système et dire non au Front National. C’est le sens de l’élection d’Emmanuel Macron et c’est l’espoir qu’elle porte.

Nous nous inscrivons dans ce mouvement de renouveau démocratique et dans l’attachement au progrès social. Ce sont le renouveau démocratique et le progrès social qui constitueront les bases du redressement du pays. Ce sont des valeurs de gauche, de la gauche réformiste, ce sont les nôtres.

Nous entendons donc contribuer au débat politique et citoyen dans une attitude positive vis-à-vis du quinquennat d’Emmanuel Macron, tout en affichant notre composante sociale, notre culture de gauche. C’est pourquoi l’objet de notre association est ainsi définie dans ses statuts : « L’Association dont l’action est fondée sur les valeurs de gauche aura pour objet d’être un espace de réflexion et une force de propositions sur les réformes que le quinquennat d’Emmanuel Macron doit permettre de réaliser pour faire avancer la France et l’Europe sur la voie de la rénovation démocratique, de la justice sociale et du progrès partagé. » Nous aimons bien cette idée du progrès partagé.

C’est donc un soutien, mais un soutien qui n’exclut pas la critique. Nous ne sommes pas un parti politique et avons donc toute liberté pour nous exprimer. Beaucoup d’entre nous sont des marcheurs et nous sommes proches de l’aile gauche de la République en marche, mais, pour autant, nous ne constituons pas un courant de ce mouvement. Beaucoup d’entre nous ont été, ou sont encore socialistes, et nous nous sentons proches de l’aile réformiste du parti socialiste, mais là non plus nous ne constituons pas un courant de ce parti.

Dans une tribune publiée dans Les Echos (https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/030589950543-reforme-du-travail-ne-pas-se-tromper-danalyse-2116034.php) nous avons salué la méthode Macron pour réformer le droit du travail, notamment la concertation approfondie avec les partenaires sociaux. Sur le fond de la réforme, qui est principalement de tendance libérale, nous estimons qu’il s’agit d’un mal nécessaire et souhaitons que les réformes suivantes, sur la formation professionnelle, l’assurance-chômage ou les retraites, se traduisent par plus de protection pour les salariés. Nous y travaillerons.

De même, sur le plan fiscal, nous saluons l’exonération de taxe d’habitation pour 80% des foyers ainsi que la hausse du salaire net résultant de la suppression des cotisations sociales salariales maladie et chômage. Pour nous ces mesures rééquilibrent le remplacement de l’ISF par un impôt sur la fortune immobilière qui, là-aussi, est un mal nécessaire afin de redonner de l’attractivité à l’investissement en France dans un monde où le capital est complètement mobile.

On nous appelle « les macronistes de gauche ». Ce n’est pas faux, mais je sais que certains d’entre nous, s’ils souhaitent la réussite du quinquennat d’Emmanuel Macron, ne se sentent pas pour autant macronistes. De même tous nos membres ne se disent pas tous de gauche. Il est donc plus juste de dire que nous nous réclamons des valeurs de la gauche et que nous sommes macron-compatible.

En tout cas nous sommes résolument aux côtés du Président de la République face au Front national, ou face aux Patriotes de Philippot, qui prônent le rejet de l’autre et la sortie de l’Europe. Nous le sommes aussi face à Jean-Luc Mélenchon qui montre un singulier mépris du suffrage universel en s’autoproclamant seul représentant du peuple. Nous le sommes aussi face à la droite de Laurent Wauquiez qui veut établir des ponts avec l’extrême-droite et renouer avec le conservatisme pur et dur.

Nous voulons donc contribuer au débat et faire des propositions utiles au gouvernement, mais en-dehors des appareils politiques. Nos statuts le disent : « L’Association rassemble des femmes et des hommes qui souhaitent contribuer dans leur diversité au débat et à l’action politique hors des appareils verticaux. »

Cette diversité nous essayons de la démontrer par notre composition. Ainsi l’association est dirigée par un conseil d’administration de vingt personnes, composée en respectant la parité : dix femmes et dix hommes. Beaucoup de nos membres viennent du monde du travail et du syndicalisme. Les jeunes représentent une proportion importante de nos adhérents.

Enfin, nous développons un réseau national afin d’être présents en région et au niveau européen à Bruxelles.

Notre objectif est de produire des notes et des études assortis de propositions qui peuvent avoir pour objet soit d’être transmis au gouvernement afin d’alimenter sa réflexion, soit d’être publiées par nous sur notre site.

Des pôles de réflexion ont été mis en place sur les différents thèmes : travail/entreprise, économie/fiscalité, écologie, Europe, santé, rénovation démocratique, justice et sécurité, éducation, culture…N’hésitez pas à les rejoindre en nous contactant par mél à l’adresse democratie.vivante.asso@gmail.com.

Dominique Villemot

Président de Démocratie Vivante

5 Commentaires
  • Christine Pierson
    Posté à 12:27h, 02 novembre Répondre

    Bonjour à tous,
    Je me reconnais à 100% dans ce que vous énoncez ici et je serai ravie à l’occasion d’apporter mon petit caillou à la construction de l’édifice.

  • MICHEL
    Posté à 15:43h, 05 novembre Répondre

    En accord avec le texte

  • Emile MICHEL
    Posté à 15:50h, 05 novembre Répondre

    Ont-ils lu Révolution d’Emmanuel MACRON
    Question à priori ?

  • Jean-Claude Coin
    Posté à 18:15h, 05 novembre Répondre

    C’est une excellente idée étant donné qu’à titre perso, étant de gauche, socialiste, je me reconnais facilement dans cette démarche. Il est vrai que plus de démocratie, c’est naturellement plus d’expression et de « canaux » pour véhiculer les idées, les observations. Et, si les canaux ne manquent pas pour diffuser les réactions, ce sont justement des réactions de reliefs, de ressentis. Mais pas fait exprimer à ce qui serait des idées de fond, c’est à dire ressemblant plutôt à un forum sur des sujets précis. j’ai souvenance ceux du monde, par exemple. Naturellement ça complique la structuration. Mais mérite d’être lancer. J’y suis naturellement favorable.

  • Ventes de matériel liés à l'activité
    Posté à 16:45h, 28 décembre Répondre

    bravo pour votre site, bonne continuation

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